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Contribuer à la gestion du risque de coccidiose

La coccidiose est une maladie causée par des parasites protozoaires, principalement du genre Eimeria, situés dans l’intestin grêle et le gros intestin. Très résistants, les parasites sont transmis par un processus infectieux très contagieux (nourriture, litière, eau, sol, matériel, insectes, animaux sauvages). Présente dans tous les types d’élevages, la coccidiose est particulièrement néfaste chez les jeunes monogastriques (volaille, jeunes ruminants, porcelets et lapins) pour lesquelles les conséquences sanitaires peuvent être importantes : perte d’appétit, diminution de la prise alimentaire, entérite, diarrhée hémorragique…

Des répercussions économiques extrêmement lourdes

En volaille, 98% des exploitations dans le monde utilisent une solution anticoccidienne, pour un coût global estimé à 800 millions de dollars en traitements préventifs (de Graaf et al.; 1999 ; Williams, 1998). La coccidiose représente une perte de 3 milliards $/an pour la filière volaille (thepoultrysite.com, 2013).

Le contrôle de la pathologie se fait principalement par l’utilisation d’anticoccidiens de synthèse dont l’utilisation à long terme et à grande échelle est susceptible de provoquer des phénomènes d’antibiorésistance (Long, 1982 ; Stephan et al., 1997 ; Yadav and Gupta, 2001 ; Arabkhazaeli et al. 2013). Les composés à base de plantes représentent des alternatives intéressantes pour l’ensemble des espèces.

Sources :

  • Propositions pour une démarche d’évaluation de substances ou de produits « nouveaux » destinés à l’alimentation animale, Agence française de sécurité sanitaire des Aliments, Février 2007;
  • Rapport de la Commission au conseil et au parlement Européen relatif à l’utilisation de coccidiostatiques et d’histomonostatiques en tant qu’additifs pour l’alimentation animale;
  • CCE, Bruxelles, 2008.